La Société Radio Canada, plus ancien service de diffusion du Canada, a récemment dépêché une équipe de journalistes en Lorraine, de Saint-Dié à Lunéville, pour consulter plusieurs experts de la mérule. Dont l’entreprise Aubriat, pour sa compétence au regard des traitements contre ce champignon lignivore.
[…] « Nous avons justement assisté à la décontamination d’une église au Haut du Tôt, un petit village perché au sommet des Vosges. Il s’agit de la deuxième infestation dans ce bâtiment chargé d’histoire.
Les citoyens ont lancé une campagne de financement mondiale afin d’être en mesure de payer pour les travaux de décontamination qui s’avèrent très importants. […] »
Édouard Aubriat explique à la caméra des reporters de Radio Canada comment il s’y prend pour éliminer la mérule pleureuse qui s’est installée dans l’église Haut du Tôt, dans les Vosges, en France.
[…] « La méthodologie française nous demande de décrépir, de brûler les maçonneries pour pouvoir fixer le champignon. Ensuite, on injecte un fongicide. Donc, on travaille avec de la chimie pour pouvoir éradiquer de façon définitive le champignon dans les maçonneries », explique-t-il.
Il assure qu’il serait possible d’utiliser cette technique au Canada, précisant qu’elle « peut s’appliquer à tout type de maçonnerie », mais pas au bois.
Récemment, il a justement reçu un rapport d’expertise que le propriétaire d’un duplex du Plateau-Mont-Royal, à Montréal, intéressé par sa méthode, lui a envoyé. La contamination de cette propriété confirme d’ailleurs ce que des experts québécois ont déjà révélé à La facture : le champignon s’étend désormais à la métropole québécoise. « Étant donné qu’il trouve son passage dans les maçonneries, il a tout le loisir, sur des maisons mitoyennes, de se propager rapidement » […]
Voir l’article original en intégralité sur le site web de Radio Canada – « La France infestée par la mérule pleureuse » publiée originellement le 12 décembre 2016.
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