« Pour nous, la mérule, c’est la lèpre des maisons », expliquent Sylvain et Allan, les deux employés de la société Aubriat, spécialisée dans le traitement de la mérule.
Depuis près de deux semaines, ils tentent d’éradiquer ce champignon tentaculaire qui a envahi la salle des fêtes.
Le champignon recherche l’humidité
« Le diagnostic est sans appel : c’est bien la mérule qui est venue se nicher sous la scène qui forme une sorte de vide sanitaire.
De toute évidence, le champignon qui recherche l’humidité s’est rapidement développé dans la pénombre. Il a profité de ces conditions favorables pour se propager.
Nous avons tout cassé et nous pulvérisons un fongicide mérulixe sur toutes les parties atteintes. Et ce, afin d’éradiquer la progression du champignon. La mérule est composée de filaments semblables à une araignée tissant sa toile dans le moindre espace et ce, sur des mètres à la ronde. »
Il faut souligner que la mérule a bénéficié de conditions idéales pour se développer : la fermeture de la salle des fêtes dès le 16 mars suite au confinement, les volets étaient fermés et le chauffage arrêté.
Comme on pouvait s’y attendre, l’entreprise Aubriat va travailler jusqu’à la fin du mois sur le site. Déconstruction, éradication, reconstruction : pour autant, il faudra encore du temps avant que la salle des fêtes soit à nouveau accessible.
Article du 22/07/20 de L’EST REPIBLICAIN : https://www.estrepublicain.fr/environnement/2020/07/22/la-merule-la-lepre-des-maisons-a-la-salle-des-fetes
crédit photo ER : Un champignon composé de petits filaments qui se propagent dans le moindre recoin. Photo ER
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